Certains jours me semblent long, écumant les rues de
Bruxelles, je me dis que je n’ai pas pu en explorer toutes ces possibilités. C’est
pourtant absurde, j’ai parcouru la ville de fond en comble, le pays également.
J’ai mes habitudes, des amis belges, des itinéraires favoris. Je sais apprécier
chaque jour de soleil comme si c’était le dernier et à ne pas me plaindre face
aux pluies trop nombreuses.
Comme les choses ne
sont pas terminées comme prévu, j’ai ce sentiment de ne pas être allé au bout
des choses. Ça m’est venu tout à l’heure alors que je traversais un pont qui
offre une belle vue sur la ville (Cf photo ci-dessus). Je contemplais l’enchevêtrement des toits,
cette ville semble avoir été créé dans le désordre, les maisons sont comme
construites les unes au dessus des autres lorsqu’on les regarde de loin. C’est
aussi cela qui donne tant de charme à la ville, mais l’impression de labyrinthe
n’aide pas à se sortir de cette pensée initiale.
Je suis comme bloqué entre la nostalgie d’ici et l’envie d’être
déjà là-bas pour pouvoir me relancer. Si ça ne tenait qu’à moi je partirais sur
le champ. Il risque d’y avoir d’autres journées d’attente d’ici début
septembre, vivement qu’on parte en vacances !