Loin d’ici sur les bords du fleuve d’argent,
s’écoule la vie du peuple aux mains de cuir,
aux cœurs étoilés et aux
yeux en diamants noirs.
Un pays d’où jaillit de
la terre,
le vin comme le sang du monde
et la selloana en plumes
d’écrivain
S’animent alors les vers,
teintés du voile de
brumes matinales
enveloppant la vieille
ville,
encore endormie.
Sous une voie lactée
brillant pour eux,
passent les heures d’été
à dialoguer avec les cieux,
tandis que le jour,
de main en main circulent
la calebasse et le goût amer,
Le monde continuera sa
course effrénée,
l’Uruguay suivra son
tropisme,
loin des lumières,
vers la lumière.
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