Sur le comptoir l’encens brûle lentement. L’énergie du
renouveau anime la pièce qui s’est déjà bien vidée. La fumée s’empare de l’habitat
peu à peu, puis elle se dissipera et laissera place au doux vent qui nous
pousse vers de lointaines contrées. Une brise légère et sûre, fait gonfler les
voiles blanches tandis qu’un gouvernail d’envie met le cap au sud-ouest.
Dix-sept jours avant le départ. L’heure des vacances est
passée, nous sommes dans celle des préparatifs, des derniers ajustements. Un à
un les objets trouvent le fond des cartons, certains sont sacrifiés sur l’autel
de l’encombrement, du manque d’utilité ou de la raison. Déménager permet de
discerner le nécessaire du futile, on se rend compte du nombre de choses qu’on
accumule à gauche à droite. Ça permet de repartir plus léger, même si les
objets comme la poussière finissent toujours par revenir et s’accumuler.
Dehors le temps est encore doux pour la saison, bien que le
côté météo belge ne soit jamais très loin, quelques pluies et de très fréquents
ciels couverts. Je choisis donc Magritte pour illustrer cet article, le ciel
belge qu’il a si bien su capter et l’oiseau comme symbole du grand départ.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire